Maladies infectieuses et chroniques
On assiste à une crise de plus en plus aiguë de maladies chroniques et infectieuses chez les peuples des Premières Nations, inuits et métis.
Le fardeau de ces maladies n’étant pas été également partagé, les populations autochtones connaissent des taux plus élevés de maladies chroniques, comme les maladies cardiovasculaires, l’obésité, le diabète, de même que de certains cancers et maladies infectieuses, par exemple la tuberculose et les infections transmissibles sexuellement ou par le sang (ITSS).
Il est également possible que les pandémies, provoquées par le coronavirus (COVID-19) et la grippe H1N1, touchent de façon disproportionnée les communautés des Premières Nations, inuites et métisses. Les maladies chroniques et infectieuses dont sont victimes les peuples des Premières Nations, inuits et métis doivent être comprises en considérant les multiples facteurs de risques complexes attribuables aux rapides changements sociaux, culturels et environnementaux en lien avec la colonisation.
Les iniquités systémiques et structurelles en matière de santé, l’exclusion sociale et le racisme auxquels sont confrontés les peuples des Premières Nations, inuits et métis font en sorte que ces peuples vivent souvent sans logement adéquat ni sécurité alimentaire, et qu’ils n’ont pas un accès uniforme à des soins de santé. Ces facteurs de risque contribuent à l’augmentation de ces maladies, ainsi qu’à de moins bons résultats en matière de santé chez les personnes autochtones.